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Flip Flop philosophie.



 
 
Un de mes amis, travailleur acharné,  me disait hier sa souffrance dans un monde professionnel de brutes, et sa difficulté à être léger. 
C'est pourtant bien la légéreté qui nous permet d'aller plus haut et plus loin ?
Sur les sentiers  du Mare a mare Nord, tout en haut de la montagne, j'ai rencontré il y a quelques années un jeune sage sous un saule rieur , berger de son état et spécialiste en psychanalyse d'altitude .
"il y en a qui croient qu'on s'amuse, mais nous on bosse !" m'a t-il dit entre deux verres de pastis , comme  d'autres vous diraient : "We work hard, we play hard", autrement dit fais les choses en t'amusant , tu seras plus efficace .
Ainsi comme monsieur Jourdain, ce cher docteur G, fait  de la flip flop philosophie sans le savoir...et s'il est parmi vous, des workaholic,  les consultations de groupe sont acceptées  (Réglement en liquide (anisé) uniquement).
Si votre dépendance au travail est telle que le processus d'épuisement professionnel  est irréversible, un  point-suicide avec vue sur la mer a été aménagé .
En toute chose prenons le parti d'en rire ...

 

Mamz'Elle le 28.02.09 à 09:56 dans C'est mon héros - Version imprimable
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Commentaires

Et tu me dis ça maintenant mamz'elle Cruella !
Tant pis c'est trop tard, et de toute façon le vertige m'aurait empêchée t'atteindre ton perchoir de la sérénité active ;)

Pour ton ami burned-out, je compatis, tu comprends bien ;(

Tout va beaucoup mieux pour moi, à 4 mois d'être rayée des cadres !
J'ai finalement jeté aux orties, mon perfectionnisme, et ma susceptibilité professionnelle de toute façon toujours mal placée.
Pour ça il m'a suffit de comprendre - un peu tard - que mon boulot s'était : "faire fusible".
J'étais là (et payée pour) que mes chefs ne soient pas en première ligne face aux critiques, et qu'on ne leur reproche pas, à eux, des choix et décisions comme toujours basés sur un tas de compromissions, et qui ne pouvaient par essence plaire à tout le monde, ni à personne en particulier.
Au début c'était horrible, j'avais rien compris, le boulot d'un fusible c'est surtout pas de résister.
Un fusible qui pête les plombs, c'est faute professionnelle.
Sur la fin, avec l'expérience (et les médocs), je me suis beaucoup assouplie, et je pense que je laisserai un bon souvenir derrière moi finalement (zut ça y est, ça me reprend, ce besoin stupide de reconnaissance, cet orgueil...)

tilly - 28.02.09 à 12:33 - # - Répondre -

Re:

On peut toujours compter sur  l'ingratitude de l'institution...l'essentiel est d'être content de soi 
et fais péter les bouchons de champagne  ! 

MamzElle - 01.03.09 à 09:16 - # - Répondre -

Re:

... euh, Tilly, si je peux me permettre, le besoin de reconnaissance, ça n'a rien de stupide. C'est juste humain, non ? Et l'orgueil, comme la culpablilité, à bonnes doses, ce sont aussi des moteurs qui nous font avancer, parfois :-)

Bibi - 04.03.09 à 11:17 - # - Répondre -

Re:

Ca me va tres bien, Bibi ;)

Je participais ce matin a une reunion de travail sur les seniors et l'internet...

Une gerontopsychiatre est venue dresser un tableau pessimiste mais sans doute simplement realiste, de l'impact de l'allongement de la vie sur le comportement et le moral des personnes agees. Et elle venait vers nous pour chercher des solutions, la pauvre !

Il y a des jeunes voire tres jeunes (30 ans !) dans ce groupe de travail.
L'un d'eux regardait le medecin avec des yeux incredules quand elle donnait le pourcentage de depressifs parmi la population des plus de 60 ans (> 10 %), parlait du grand nombre de suicides, de l'isolement, de la perte d'interet dans les activites sociales et culturelles, etc.

Si tout ca ce n'est pas du a l'absence de reconnaissance... !

Les jeunes actifs n'ont aucune conscience du (a la limite ils ne croient pas au) changement progressif de la personne avec le temps. Avant qu'ils comprennent, ils va falloir qu'on se debrouille seuls, les vieux, pour trouver des solutions et freiner la degringolade... (j'exagere, je force le trait expres, o'corse)

tilly - 04.03.09 à 14:44 - # - Répondre -

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"Le quotidien s'invente avec mille manières de braconner" M.de Certeau..