Aussi vrai que la Terre est ovale...

les dieux seront dans le stade ce soir...

 Daniel Herrero était invité sur les ondes de France Inter*, jeudi 6 septembre, à l'occasion de la réedition de son  Dictionnaire amoureux du rugby.

Avec une  passion, une verve et un  humour inimitables, il a analysé l'évolution de ce sport en montrant les dérives de la  professionalisation et de sa peopilisation .

Le rugby , ce  sport pensé pour inviter les hommes à se solidariser a donc une âme .C'est un jeu à la rusticité élémentaire qui repose sur la conception des tas ( la mêlée) et  la sacralisation du partage ( gnons, fourchettes, et autres coups bas?) . D'ailleurs , dit-il , pour le comprendre il faut avoir un QI légérement au dessus de celui de la poule (Le grand paradoxe du rugby, n'est-il pas  d’aller de l’avant en passant la balle exclusivement en arrière ? )

Interrogé à propos du match d'ouverture France-Argentine il est plein d'optimisme sur la perfomance du quinze triocolore ,"quand tu l'organises la coupe du Monde du rugby , il y a 60 millions de spectateurs qui t'aime et c'est un paramètre important de la perfomance (...) le français est dans la pression , il est entrainé par quelqu'un  de rigoureux , méthodique , en butte à des préoccupations  extérieures( Bernard Laporte) ...il est dans la rigueur, le travail, l' humilité , dans le cartésien. En face l'argentin, il est comme nous il est latin issu d'une diaspora et d'un éxil , lui, il est léger  et trés bien équipé du bocal , leur légéreté nous fait du pénible, mais si on les tord vroum c'est direction le grand bout avec au bout les yeux noirs des All blacks (...)Pour gagner les deux équipes vont refuser le risque on est dans une psyché sécuritaire mais demain on va voir des hommes en pleine bourre qui attendent ça depuis des mois , ça peut être une turgescence irruptive "  et là tout à coup , j'avoue être  prise d'un intérêt soudain pour les  aventures des dieux en Ovalie...(mais j'ai oublié d'acheter la bière).Alors avec deux autres passionnés( Pierre Albaladejo et Roger Couderc)  qui ont donné à ce sport la popularité et l'engouement  qu'il connaît aujourd'hui j'ai envie de leur dire allez les petits!

"le sublime et le légendaire, il nous faut bien aller les chercher là où ils ont trouvé leur dernier refuge: dans le stade " Antoine Blondin.

*Le fou du roi , stéphane Bern

Mamz'Elle le 07.09.07 à 15:00 dans Des étoiles comme s'il en pleuvait... -
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